Mélanie Le Borgne:
En avant vers une nouvelle consommation
Je m’appelle Mélanie Le Borgne et suis maman d’une petite fille de 8 ans. Ce n’est pas inutile de le préciser parce que quand j’y réfléchis, c’est peut-être la naissance de NESSA qui a été l’événement déclencheur.
Dans quel environnement je souhaitais voir grandir ma fille et tous les enfants de sa génération ? Comment diminuer mon empreinte carbone ? Quel rôle jouer à mon échelle dans l’amélioration de “l’état de santé de notre planète” ? Voilà quelques-unes des questions qui me préoccupent depuis un certain nombre d’années.
Rien ne me prédisposait pourtant à bouleverser mon mode de vie ni mes habitudes. Élevée dans une famille dont ce n’était pas le mode de fonctionnement, je n’ai pas été biberonnée au vert écolo. Je peux même dire que ma transition écologique part de zéro.
Ma prise de conscience
C’est en regardant des reportages, en me documentant et en discutant avec des personnes déjà engagées dans la démarche que ma réflexion a commencé à évoluer ; après de nombreuses observations sur le sujet que ma perception des choses s’est affinée.
D’abord dans les gestes du quotidien, j’ai appris, testé et adopté de nouvelles pratiques pour réduire mes déchets et améliorer ma consommation.
Mais les bonnes intentions se heurtent parfois à la réalité du terrain et dans la cuisine comme dans la salle de bain, il m’a fallu faire preuve de bon sens et de créativité pour adapter les objets du quotidien à mes besoins et conserver leur praticité. En somme, un vrai travail de recherche et d’investigation sans cesse renouvelé.
Et pourquoi la couture?
Il y a un an, alors que la France se confinait pour la première fois, je me suis mise à visionner des vidéos de couture. Pourtant, je n’avais jamais vraiment envisagé d’en faire avant ! Au moins cette période difficile aura fait ressurgir une passion créative enfouie en moi, une passion que je dois à mes grands-mères qui aimaient me montrer leurs ouvrages et m’apprendre à en réaliser (merci à elles !).
J’ai donc testé et appris à me servir de cet outil qu’est la machine à coudre ! Et là, ça a été LA RÉVÉLATION. J’ai adoré !
J’ai commencé par coudre des choses simples, des accessoires en rapport avec ma transition vers le “moins de déchet”. Puis, situation sanitaire oblige, j’ai été touchée par la pénurie de masques qu’a connue la France.
L’arbre à masque
J’ai donc commencé à coudre des masques et contacté les collectivités et entreprises du coin pour les aider à se fournir. Puis, nous avons mis en place, avec mon compagnon, un “arbre à masque” près du cabinet médical de ma commune à CAST.
Il permettait aux habitants Castois de se fournir en masques et, en contrepartie, de faire un geste pour le faire perdurer. Des dons de tissus ou fournitures, une contrepartie financière, du temps pour couper le tissu ou un simple mot d’encouragement. Tout cela faisait de cet arbre une belle chaîne de solidarité.
Je confectionnais les masques avec l’aide de ma grand-mère et nous étions littéralement touchées par l’énergie que dégageait cette chaîne: Les masque de Sylvette et Mélanie Le Borgne.
Article de presse : L’arbre à masques de CAST.