Je décide comment je redistribue mon argent

Nous sommes à ce moment-là des acteurs essentiels de l’économie et notre choix (contrairement à ce que l’on peut nous faire penser) peut avoir un impact sur la suite.

L’offre s’adaptera à la demande en fonction du choix du plus grand nombre. Et notre argent redistribué contribuera à aider celui à qui on aura décidé de le donner.

Parlons d’abord les charges dites « inévitables »  du quotidien :

• le loyer, ou le remboursement d’un prêt,
• l’eau,
• l’électricité,
• les assurances….

A ce moment c’est, je pense, le plus difficile car peut importe ce que l’on va choisir, c’est compliqué de faire du propre. Sauf si on vie un peu reculée, que l’on produit sa propre électricité et/ou récupère l’eau dans une source…. Mais c’est un autre sujet.

Pour les assurances, ce que l’on peut éviter se sont les sur-assurances : être bien sûr que tout ce que l’on paye tout les mois est bien nécessaire.

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Ce que je voulais aborder dans cet article concernais plutôt le reste de notre « richesse » …

Nous pouvons décider d’engraisser encore un peu plus les « gros » ou redistribuer intelligemment en choisissant d’acheter :

– aux producteurs/artisans plus petits,

– qui travaillent de façon raisonnée

– plus localement

– des produits dits « plus propres »,

– du « seconde main » pour les vêtements ou objets pour éviter la surproduction et la surconsommation.

Et ceux qui veulent faire attention à leur façon de produire de façon plus générale.

Si nous décidons de faire l’autruche et de tout redistribuer aux grandes surfaces, ou plutôt aux marques qui s’enrichissent encore et encore sur notre dos, en faisant venir et produire leurs produits de l’autre bout de la planète, pour être le plus compétitif possible !! Rien ne peut avancer…

Sans partir dans la radicalité bien sur… ni se culpabiliser. Juste être cohérent et faire les choses en conscience et raisonnablement.

Restons conscient que l’on peut juste faire de notre mieux, en fonction de nos possibilités et de nos moyens. Qu’il est difficile parfois, en fonction de son quotidien, de le faire constamment comme on le désirerait, et c’est OK !

Mais je pense que les choses peuvent se mettre en place petit à petit. Sans pression, en changeant une habitude après l’autre. Consommer mieux, plus local et surtout plus sainement !

Pour nous aider, des solutions existent :

• Il y a des marchés hebdomadaires presque tous les jours dans vos environs ( si si je vous assure ! cherchez bien dans les communes environnantes !) : vous y trouverez à coup sûr des producteurs locaux.

• Des magasins de producteurs fleurissent un peu partout ( surtout en campagne ! nous avons tellement de ressources autour de nous qu’il serais bien dommage de ne pas valoriser et encourager nos producteurs voisins)

• Même en grandes surfaces ! privilégiez les labels qui mettent en avant des productions responsables, ou les producteurs locaux qui distribuent en grande surface, ou au moins les produits français (qui n’ont pas voyagés depuis l’autre bout du monde pour arriver dans votre assiette).

On peut aussi privilégier les produits bio ou de consommation raisonnées.

• Des sites internet comme « La fourche » privilégient du français, du responsable, et du bio !

Gardons en tête que plus on est de consommateurs à privilégier ce genre de produits (moins de produits toxiques pour la planète et notre corps !) plus l’offre s’adaptera : la loi de l’offre et le demande !

Certaines personnes se dise : c’est du green washing, du marketing, ils se foutent de nous avec leurs produis bio, juste pour nous faire payer plus cher…

Certes, cela existe, on ne peut pas le nier.

Cela dit gardez bien en tête que dans tous les cas ça restera toujours « le moins pire ». Entre un produit conventionnel étranger et un produit bio français, je pense qu’on est d’accord sur le choix du produit qui aura moins d’impact négatif en général.

Donc s’il faut retenir quelque chose c’est pour consommer et redistribuer au mieux :

• Le plus local possible
• Raisonnablement
• En favorisant le bio et le raisonné
• Tout le monde peu le faire à son échelle